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Sour Lounge
25 décembre 2005

De la perpétuation des traditions

C'est la période, tout le monde y passe, dans la joie et l'allégresse, les blogs en tête de peloton, le principe d'actualité actualisée aidant.

Noël, donc, son cortège de cadeaux, ses libations obligées, ses icônes dénaturées, et son omniprésence, quelques soient vos dogmes et convictions. Noël est partout, sacré lui, et s'il vous est venu à l'idée de vous en prémunir en vous plongeant dans les électrons, je ne doute pas que vous ayez été déçu. A croire que le bonhomme Coca-Cola aura étendu son emprise rougeâtre sur le moindre vecteur de communication, gratuitement, à la seule bonne volonté de séides innocents ...

We wish you a merry ...


Et les blogs en regorgent. La première inquiétude fut le mail, un illustre inconnu sur le blog duquel vous êtes passé critiquer, de manière vaguement constructive, avant d'en oublier la seule existence, vous envoie un mail personnalisé, avec la bonne dose de smileys festifs, pour vous le souhaiter bon et heureux, à vous, vos proches, vos amis, votre chien, votre voisin, paix et amour sur vos têtes.

 

Vous aviez déjà été alerté pendant presqu'un mois, par autant de flashs subliminaux, intercalés chaque jour entre deux propos classiques. Le calendrier de l'Avent appelle-t'on ça. Une fenêtre quotidienne, une porte, un renvoi, vers une pensée, une recette, une réflexion, un rituel préalable pour se motiver, allez les p'tits gars, c'est pour bientôt, on y croie, on s'y prépare.

 

Vient alors ce fatidique 24 décembre, naissance du commercial toutes religions confondues, l'approximative apparition d'un christ n'ayant somme toute guère d'importance. Et c'est le déferlement. Prenez une note, sur quelque blog que ce soit, et quelqu'en soit le contenu, vous y pêcherez invariablement le cri de ralliement de la horde, le  Joyeux Noël ! de rigueur, lancé au rédacteur, aux lecteurs aux autres commentateurs, qui répondront de la sorte, membres euphorisés de la même confrérie.


Noël, joyeux Noël, bon baisers ...


Et les rédacteurs de s'y adonner à leur tour, à grand renfort de Père Noël, de chants de Noël, de guirlandes virtuelles et de voeux de bonheur. Le ton peut être enchanté, émerveillé, caustique, ironique, détourné, il est encore et toujours question de voeux de bonheur, d'amour, de félicité et de joie. A ce jour, deux notes ont retenu mon attention avec un plaisir non dissimulé, pour l'angle sous lequel est abordée la question.

 

Boulet, paranoïaque averti, tient à nous mettre en garde contre les ignominies qui nous guettent en cette date maudite. Les Klaquettes, quant à elles, s'emploient à démystifier le grand barbu en costume rouge, sur la foi d'une dépêche à la teneur alarmante, servie par un photo-montage sinistre.

 

Et le pire dans tout ça, voyez-vous, c'est que de mémoire d'aigri, il y avait longtemps que je n'avais passé un aussi heureux réveillon. Comme quoi ...

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Commentaires
D
>Max :<br /> Je l'attends, les crocs me poussent, elle sera faste, je le sens. Tu nous reviens dans une poche de kangourou ?<br /> <br /> >n2on :<br /> M'en voudrez-vous de délaisser de la sorte le public ? Ho vous pourriez, ce serait compréhensible. Voyez, je trompe déjà vos souhaits lorsqu'il est question de régularité, et d'assumer vos attentes de lecteur ... Seriez-vous clément si je vous confiais que mon Animal En Gestation m'occupe beaucoup ces jours derniers ? Je vous engage d'ailleurs à y faire un tour, pas spécialement pour le contenu, il vaut ce qu'il vaut, du moins pour les trois liens qui y figurent, ce sont des dames de qualité, vous pourriez y trouver votre bonheur, et par ailleurs, elles-mêmes vous renverront vers de nombreux autres liens de qualité. Et non, soyez sans crainte, je ne saurais prendre ombrage de vos souhaits, ils sont sincères et inspirés, j'en culpabiliserais presque de ne pas y avoir répondu plus tôt. A défaut, et puisque j'attends en effet que les chinois changent d'ère, je réserve les miens pour cette occasion.<br /> Mon salut confusément rejoui et amical, cher n2on.<br /> <br /> >Cristal :<br /> Madame, je suis charmé de vous voir passer ici. Pour répondre à votre question, je vis de magnifiques et d'horribles choses, principe d'équilibre, haut-bas, haut-bas, nuits radieuses et jours-pleurs, nuits sinistres et jours fastes, un peu yin, un peu yang, mais je suis cyniquement positif, je crois. A vous relire ici, qui sait.
C
Et depuis cet heureux réveillon, vos jours sont aussi beaux que vos nuits ?
N
J'aimerais, moi aussi, vous souhaiter une bonne année 2006 et vous faire part de mes meilleurs voeux de bonheur. Mais j'imagine que les fêtes de la Saint Sylvestre vous agacent aussi. Vous êtes sûrement plus prompte à fêter le nouvel an chinois en grande tenue d'apparat, faisant claquer des pétards pour effrayer les mauvais esprits.<br /> Tant pis je m’y risque quand même.<br /> Je vous souhaite :<br /> - de continuer de nous faire voyager aux grés de vos humeurs.<br /> - de ne pas vous laisser démoraliser par de sombres commentateurs à l’humour radical.<br /> - de la régularité quant à la publication des notes.<br /> - d’assumer la responsabilité que vous avez, malgré vous, envers vos lecteurs qui attendent avec impatience de vous lire.<br /> - de ne surtout pas prendre ombrage de mes vœux.<br /> Les libations des fêtes vous rendent-elles si las que l’effort de saisir vos divagations électroniques sur le clavier vous est insoutenable ?<br /> M’aillant par ailleurs attribué le rôle de Muse, je le prends au sérieux et vous encourage donc à poursuivre vos efforts pour contenter mes envies orgiaques de Sour Lounge.<br /> Amicalement.
M
Bonne année à toi mon grand, plein de bonnes choses et pas seulement virtuelles...<br /> J'espère que l'année du chien qui commence dans quelques semaines te sera douce et prospère...<br /> BISES...
D
>Fabien : d'accord à 50% ... je ne sais pas à qui s'adresse l'usurpateur, mais je ne suis pas d'accord (ça fait déjà 25 ...) ... et c'est pas encore fini (le compte est bon).<br /> <br /> >Dîtes voir, mon ami Slone, z'avez beau être de mauvaise humeur, c'est avec plaisir que je vous lis. Mais ça n'a pas l'air d'aller fort, en effet. Allez monsieur copain, je t'embrasse un peu fort, à te claquer les joues, les deux, je suis pas chiche, et tant pis pour la barbe. Take care, hombre.
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