De la noirceur en décalé
Convenons, convenons, l'ambiance n'est pas à la franche rigolade, et les quelques textes plus ... légers, ou plus ... optimistes sont programmés pour un peu plus tard, ce qui laissera le temps d'achever (mon suicide dirait Thiéfaine)(ou pas, doutè-je soudain) ceux qui convulsent encore à grands coups d'ignominie, de morts convenues et autres tortures préméditées. Soit.
Où le bât blesse, car bât il y a blessant pour que j'outrepasse le programme initial en me donnant bonne conscience (sans répondre aux commentaires)(le bon souvenir, demoiselle Just)(on peut pas tout avoir), c'est que noir et blanc alimentent ma grisaille, et malgré la tendance aux ombres, le sourire existe, les pas vont de l'avant, et pas seulement à reculons, bref, ça va moins pire que ne laisse présager l'affichage.
Ceci donc pour trouver la bonne résolution de l'année qui accessoirement me permet de la souhaiter bonne aux égarés accidentels venus trébucher dans ce salon, et la saisir haut et majuscules : je cherche des rayons de soleil à incruster dans les lignes, et tâche ne plus seulement me complaire dans les élucubrations cérébrospleenales ...
Après, les bonnes résolutions, vous savez ce que c'est, hein, ça a souvent des relents de premier avril avant l'heure ... Puis le genre de présente incartade n'est pas supposé se reproduire bien souvent, donc, j'aurais beau pondre de la beauté gluante de bonne humeur et luisante d'optimisme, ce n'est pas pour autant qu'elle accèdera à la publication. Ceci dit, le cas échéant impliquerait sans doute plus une aggravation de l'état général que l'inverse, il y a des limites, tout de même.
Tout ça pour dire qu'on verra, et en substance, donc, ne rien dire, ce que je tenais à signaler.
Sur ce je retourne bosser ...
Illustration : laughing out loud, par Kajali, sur DeviantArt