De l'influence des drogues dures
Ambitions-préambules : revenir à la source, faire éclater la bulle et arrêter la course.
J'écris pour le plaisir d'aligner quelques mots, de poursuivre un même rythme, d'ajuster le tempo. Les rimes ? Anecdotiques. La pensée ? Parcellaire. J'écris automatique, le reste est corollaire.
Flatté par les éloges, je conçois de l'orgueil, et petit chien savant je fais mon numéro, mais drapé dans la toge du parvenu pédant, je ne dors que d'un oeil, le moral à zéro.
L'addiction est trop forte, l'accoutumance psychique, je me shoote au pixels et l'effet s'amenuise, mais les doses se rapprochent, le besoin est physique, mes doigts cherchent un clavier, les tremblements m'épuisent.
Alors je déconnecte, un instant
d'éléctron, et referme la fenêtre sur la cour aux neutrons. Force est de
reconnaître qu'il y a une vie dehors.